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It’s like your eyes are liquor, it’s like your body is gold

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Message par Reed Halesworth Ven 23 Fév - 22:47

& i can't let you go
Il peinait à y croire lorsqu’il avait reçu, entre deux factures, l’invitation de se présenter à cet évènement, de prendre un putain de bus scolaire pour aller s’aventurer dans un camping, avec une bande de copains de la fac, le tout orchestré par la fameuse et inoubliable Chelsea Williams. Elle était identique au souvenir qu’il gardait, intarissable, de celle-ci. Ce qu’elle était devenue, il prendrait le soin de le lui demander, car il s’agissait d’une des rares personnes qui suscitait en lui le souci de s’informer si elle frôlait le bonheur du bout des doigts. Il attendait dans son véhicule, en proie à des doutes quant à sa capacité à accuser le coup et devoir admettre au monde entier, ou c’est l’impression que cela donne, d’être un raté. Parce qu’il n’était pas ce qu’il s’était juré d’être à la fac, de briller comme on le lui avait tant fait miroité, de voir dans le regard de ces quelques personnes qui comptent encore d’avoir réussi, décroché la lune, ou quelque chose qui s’en approche. Le palpitant se serre, parce qu’évidemment cela fait jaillir dans ses tripes l’étrange sensation qui se ramène chaque fois qu’une portion de ses neurones s’agite au souvenir d’Avery. Il s’octroie quelques secondes pour se torturer, voyant la chevelure d’ébène et l’air farouche et sauvage apparaitre dans son esprit, tout comme l’odeur qui lui reste indélébile de son parfum capiteux et velouté, avant de se faire extirper violemment de sa torpeur…

« Woodstock »
qu’il laisse couler sur sa langue. Putain, ça fait une éternité qu’il n’a pas croisé le regard de celle-ci, et pourtant la voilà, assise devant lui, dans un foutu autobus scolaire. Il se redresse, hilare, lui trémousse une flasque d’alcool sous le nez « Si je me souviens bien, c’est le genre de truc qui te branche, ça, non? ». Il soupire, sourit, putain il se reconnait pas, c’est comme si l’idée de s’extirper de la cruelle réalité du quotidien, de son titre professionnel, de ses obligations et responsabilités de la vie adulte, de ces choses qu’il abhorre. Il inspire sans le vouloir les effluves de son shampooing, doit s’avouer jouer avec le feu comme elle lui a si bien appris à le faire jadis, alors qu’il était plus naïf, plus idéaliste. « Tu penses pas que ça mérite de trinquer, ce retour dans le temps? ».
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Message par Cassie Woodstock Ven 23 Fév - 23:21

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Des retrouvailles avec les gens de la fac, honnêtement, quand Cassie a ouvert la lettre, elle n'a pas pu se retenir d'éclater de rire. Chelsea Williams, évidemment que c'est elle qui a envoyé le courrier, y a qu'elle pour filer des plans aussi foireux. Au moment même où elle lit les dates, elle sait déjà que ce weekend sera réservé. C'est impossible de manquer ça, parce que même si elle le voulait, elle n'y arriverait pas. C'était la bonne époque, le moment où Cassie enchaînait les conneries comme si sa vie en dépendait. D'ailleurs, elle n’enchaînait pas que les conneries, mais ça, c'est carrément un autre débat. Y a toujours des gens qu'elle revoit souvent, comme Chelsea, c'est juste que Cassie ne l'avait pas cru l'autre jour quand elle lui avait balancé son idée. Y a Julian aussi, juste parce qu'elle a vécu en collocation avec ce bouffon pendant beaucoup trop longtemps. Et d'autres pour qui elle a photographié les mariages, sans pour autant demander plus de nouvelles que ça. Cassie est juste curieuse au sujet d'autres personnes dont elle ne sait plus rien maintenant. Évidemment, des rumeurs courent, mais c'est jamais vraiment trop fiable, alors elle préfère s'assurer de ce genre de choses toute seule et là, l'occasion est tout simplement rêvée.

Un bus scolaire en guise de moyen de transport et Cassie peut tout simplement pas s'empêcher de secouer la tête. Et c'est avec un sourire joueur et amusé qu'elle se pose en face de Reed Halesworth. Dans un autre temps, elle se serait carrément assise sur ses genoux. « Halesworth » Le salue-t-elle du tac au tac, déjà prête à retomber dans ses vieux vices juste parce qu'il est là, en face d'elle. Il lui agite une flasque d'alcool sous le nez en rigolant, forçant Cassie à faire de même. Dans son souvenir, il était plus coincé, parce que putain, elle se souvient d'avoir galéré pour obtenir quoique ce soit de lui. La blonde dégaine sa propre flasque, équipée. « T'as une bonne mémoire, Reed. Ce weekend pue tellement la débauche, c'est affolant. » S'ils commencent déjà à se torcher maintenant, ils vont finir avec des trous dans la tête, mais bon, ça sera pas la première fois. « Évidemment, au bon vieux temps. » Et déjà, Cassie se dit qu'il va falloir qu'elle rafraîchisse tous les souvenirs qu'elle a de lui en expérimentant à nouveau. Juste pour voir. « T'endors pas pendant le trajet c'te fois-ci. » Lui lâche-t-elle, se rappelant parfaitement de toutes les manigances qu'elle avait usé pour le faire céder dans le temps et de comment ça ne marchait pas toujours.
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Message par Reed Halesworth Lun 26 Fév - 19:28

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L’atmosphère était d’une autre époque, d’un autre temps. Putain, c’est comme si dix ans venait tout simplement de disparaître du poids du monde qu’il a l’impression de porter sur ses épaules. Étonnamment, il n’a pas l’envie de siphonner sa liqueur aux effluves de miel pour oublier qu’aucune crinière d’ébène à l’odeur de jasmin ne va apparaître, là, à la dérobée, joignant les festivités, la bouche en cœur, minant cependant les relents d’insouciance qui le détendent actuellement. Partagé entre l’envie de faire une croix sur la légitimité de sa présence, après tout, elle avait été un bon moment avec Chelsea, en colocation, et celle de laisser la paix intérieur de ne pas avoir à supporter de la voir sans l’annulaire gauche habillé de cette alliance qu’il lui a offerte, dans une autre vie, c’est tout de moins ce qui lui semble.

Il laisse son cœur bondir brièvement, miasmes d’hésitation entre l’horreur et la joie, puis s’en remet au moment présent, secouant la tête pour y déloger ce genre de pensées.

« Je peux te faire le plaisir de te rappeler à l’ordre, si tu veux. C’est moi l’être raisonnable de nous deux, je crois » qu’il lui adresse, à ton voilé, s’adressant simplement à elle avec un plaisir non-feint, un amusement légèrement démesuré. Modèle de vertu, elle? Putain, rien que l’idée le fait se marrer. Au contraire même, s’il revêtait une aura d’innocence ou tout près, ce n’était définitivement pas le cas de Cassiopea. Il la regarde faire, un sourire en coin, alors qu’elle porte le goulot de sa propre artillerie à ses lippes teintées, tente de dérober le regard aux idées qui foisonnent sans crier gare. Foutues réminiscences de ce qu’elle l’a amené à faire, par le passé.

Il ferme les yeux, inspire un bon coup, s’irrigue la gorge d’une rasade épicée. Les idées se replacent, l’esprit s’emplit d’une douce euphorie. Il entend les voix qui s’élèvent, des ombres d’une vie d’avant, l’une avec quoi il a perdu le contact, mis une croix et barrée sous clé dans un tiroir pour éviter les douleurs associées...

Les échanges se nourrissent, les sous-entendus sont légion, et on fait un arrêt à mi-chemin de destination. Ils se lèvent, tous, chacun, et de façon fortuite, la main de Reed se pose sur sa taille à elle, son pouce s’insinuant sous un tissu dévoilant une parcelle de peau brûlante, instaurant un mouvement circulaire régulier qui perdure jusqu’à ce qu’un mouvement soit inévitable et que la tension s’interrompe brusquement, une fois le pied à terre, une cigarette entre les lèvres, en offre une à la blonde qui lui fait face, lève le briquet pour la lui allumer.

« Et qu’est-ce que tu deviens, Woodstock? Mariée à ton amour de jeunesse, 1.2 enfant au compteur, un Retriever et une villa à ta charge, c’est ça? » et pourquoi pas se foutre un peu ouvertement de sa gueule, après tout, ce fut jadis un de leurs jeux favoris, à l'époque.
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Message par Cassie Woodstock Lun 26 Fév - 20:25

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Le temps où ils étaient tous irresponsables et où toutes les possibilités s'ouvraient à eux, c'était la bonne époque. Et ça se voit dans ce bus, parce que dans le fond, si ça n'avait pas été aussi bien, ils ne seraient pas tous là. Cassie ne se serait pas assise face à Halesworth si elle n'en avait pas gardé de bons souvenirs et elle ne serait tout simplement pas venue si elle n'appréciait pas tant les années fac. Puis, qui dirait non à un weekend comprenant de l'alcool à foison, de la weed de qualité et éventuellement d'autres choses aussi agréables ? Exactement; personne.

« Tu me rappelles à l'ordre quand tu veux, Halesworth. » Lâche-t-elle, accompagnant le tout d'un clin d’œil, amusée par la remarque et les sous-entendus qu'elle commence déjà à faire. Intenable, mais c'est tellement facile aussi. Tellement simple de revenir dans la tête de la Cassiopea qui se foutait d'absolument tout et qui trouvait toujours un moyen de tourner une situation à son avantage. Rien de plus simple et rien de mieux, vraiment. D'ailleurs, la blonde ne tarde pas à prendre une gorgée de sa flasque, regardant Reed faire de même quelques secondes plus tard, un sourire aux lèvres.

La conversation se fait facilement, que ce soit la connerie qui ressort ou les sous-entendus qu'ils savent faire aussi bien l'un que l'autre. C'est quand le bus s'arrête que Cassie se tait avant de se lever pour en profiter pour prendre l'air. Si elle ne réagit pas immédiatement, c'est parce qu'elle ne s'y attendait pas. Sauf que le frisson la parcoure quand même à l'instant même où la main de Reed se pose sur sa taille, son pouce la caressant doucement. Woodstock se mord la lèvre, s'empêche de se retourner, juste parce qu'elle sait se contrôler un tant soit peu maintenant. Heureusement. Mais ça risque de ne pas durer bien longtemps, cette histoire de contrôle de soi.

Une fois dehors, Reed lui tend une cigarette qu'elle ne tarde pas à coincer entre ses lèvres, lui laissant le soin de lui allumer. Sauf qu'après sa première taffe, elle ne manque pas d'éclater de rire à sa question, parce qu'elle sait qu'il se fout de sa gueule et putain, ça aurait presque pu être ça. « Presque. Ça s'est joué de peu. Mais vu que j'ai dit non, j'suis passée à côté de la magnifique et très enviable vie que tu dépeins. » Autrement dit, de son côté, la chasse est ouverte et il semblerait que Cassie ait déjà trouvé sa proie. « Mais j'ai toujours su que c'était ton rêve, à toi, ce plan-là. » Elle a entendu dire qu'il a été marié, sauf qu'elle a aussi entendu parler de divorce, alors même si elle a envie de se foutre de sa gueule, elle se dit qu'aller sur ce terrain-là du côté de Reed n'est pas une bonne idée pour animer la fête.

« Et toi, tu passes ton temps à quoi faire ces temps-ci ? A part te dévergonder et faire fondre la gente féminine, je veux dire. » Elle aussi, se fout un peu de sa gueule à la fin de sa phrase, mais elle est curieuse du reste.
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Message par Reed Halesworth Lun 26 Fév - 21:02

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Ça avait toujours été étrange, cette promiscuité entre elle et lui, pourtant si diamétralement opposés sur la manière de voir la vie par le passé. Lui qui s’imaginait refaire le monde avec des idéaux, de transplanter dans le grand LA les valeurs familiales qu’il lui restait de Tallahassee, inculqués par un patriarche dépassé, foutus en l’air par la femme de son aîné à qui elle avait tout volé. De fil en aiguille, les grands projets et les rêves atteignables avaient changés d’épaule, les chances de réussite s’amenuisant, les échecs s’accumulant. La réalité lui a éclaté en pleine gueule, non sans laisser un foutoir dans sa tête et son cœur à la fois. Ce que la vie pouvait être douce quand on croyait à sa bonne étoile, quand on y pense. Une fois les illusions bercées un temps, éteintes par la cruelle réalité qui n’épargne rien ni personne, il était devenu plus acariâtre, plus blasé. On lui avait fait la remarque quelques fois, déjà, sans vraiment oser adresser la problématique pour de vrai, pour de bon, en toute honnêteté.

Il en était à ce moment précis avec l’ironie comme saveur sur le bout de la langue, à savourer la nicotine qui lui encrasse les poumons, les idées un peu déviantes lui animant le bas ventre. Toujours rationnel cependant, il parvenait à simplement compartimenter cette douce amertume du passé avec l’univers de possibilités dans lequel baigne le présent.

Il passe la main dans sa chevelure, ricane doucement, toujours nettement moins exubérant que peut l’être la tornade blonde, toujours autant qu’avant.

« T’a rembarré un pauvre type comme ça, vraiment? Pas croyable Woodstock, et ça pensait un jour que tu t’assagirais, que tu prendrais une tangente adulte, un truc dans le genre » souffle-t-il entre une goulée d’air et une autre de nicotine. Puis elle lui renvoie la balle sciemment, pas qu’il ne l’eut pas mérité, pas qu’il ne l’eut pas vu venir. Inexorable questionnement que de percuter deux Halesworth bien différent de celui d’hier et de maintenant « Pas faux, la réalité m’en a foutu plein la gueule, un peu comme la vie a rattrapé le mec qui voulait te passer la bride au cou, finalement ». Elle ressemblait assez à Avery, c’est quelque chose que la brune n’avait jamais supporté, et pourquoi elle l’avait tant sermonné sur les incartades avec Cassiopeia, du moins c’est le souvenir qui reste ancré, à son avis.

« Pour faire court, j’ai abandonné l’idée de passer pro au football, pas que j’le voulais, tu t’en doutes. Puis pour pallier, j’ai décidé de porter un badge et de transposer ma frustration à foutre des contraventions et passer des menottes histoire de pas devenir complètement taré rétorque-t-il, sans ciller je te les passe si tu veux, pour essayer, mais t’y a peut-être déjà affaire, par le passé ».
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Message par Cassie Woodstock Lun 26 Fév - 22:04

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Si la maturité a réussi à venir à Cassiopea sur pas mal de points, il y en a qui restent quand même dans la zone rouge. Les relations, ça reste un truc avec lequel elle a du mal. Elle tient beaucoup trop à sa liberté pour avoir une foutue bague à son annuaire. Et puis, à quoi ça sert de se marier ? Changer de nom ? Porter une affiche qui dit qu'on est dans une relation très sérieuse, merci de passer son chemin ? Elle se dit que si un couple est suffisamment sérieux, alors il n'y a pas vraiment le besoin d'afficher une pancarte qui l'annonce au monde entier. C'est sa vision des choses à elle qui donne ça et peut-être qu'elle se trompe totalement, qu'elle ne prend pas les choses sous le bon angle, mais tant pis. Être en couple passe, mais être mariée ? Pitié non.

« Si j'avais dit oui, je me connais suffisamment pour savoir que j'aurais pété une durite et/ou fait une connerie. » Dans les deux cas, ça aurait mal fini. Au moins, on peut pas dire que Cassie n'est pas réaliste et ça a toujours été une de ses qualités. D'ailleurs, la blonde ne se prive pas d'aller le tacler en retour, à Halesworth. Parce qu'au fond, là résidait leur plus grosse différence. Lui, déjà à l'époque, était dans la durée, le sérieux. Elle, pas tellement, trop attachée, surtout dans le temps, à pouvoir faire ce qu'elle avait envie de faire sans se poser de questions. Aujourd'hui, elle s'en pose plus, de foutues questions. Peut-être que lui s'en pose moins et au final, peut-être qu'ils sont à égalité maintenant.

« Wow, attends, rembobine-moi ça. » Cassiopea croit avoir mal compris, parce qu'on ne va pas se mentir, son cerveau a fait un temps d'arrêt sur le mot 'menottes' et honnêtement ? Reed Halesworth en flic ? Qui peut en vouloir à Cassie d'afficher un putain de sourire coquin qui apparaît comme l'illumination qui clignote dans sa tête ? « Ce serait probablement pas la première fois, non, en effet, mais l'idée n'en est pas moins toujours aussi excitante. » Dire le contraire serait mentir, mais l'uniforme manquait un peu à la panoplie les fois où elle les a eu aux poignets, dommage. « Et attends, t'as amené tes menottes ? » Sérieusement ? C'est ça les choses qu'elle retient ? Pas tout à fait, mais il est probablement préférable que ce soient les seules choses qu'elle relève, parce que le reste n'est pas joyeux et elle se dit qu'entrer dans les détails ne serait pas tellement agréable. « Je vais les essayer pendant ce week-end si c'est le cas. » A ce niveau-là, peut-on réellement parler de sous-entendu ? Le message semble beaucoup trop clair pour ça.
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Message par Reed Halesworth Ven 9 Mar - 19:44

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Peut-être ne possédait-elle pas de façon intrinsèque ce besoin viscéral d’être attachée à quelqu’un, du moins pas à l’intérieur des liens sacrés du mariage, pas avec un annulaire gauche enserré dans une alliance qui la brime dans cet air insoumis qui lui sied si bien? Avec le recul, sans doute aurait-il préféré être comme ça, ne pas rêver à ce bonheur éphémère qui lui a glissé finalement entre les phalanges, s’écoulant comme une rivière jusqu’à ce que son berceau soit asséché, ne laissant que tristesse, vide et désolation derrière. Elle semblait accepter ce tourment que d’une solitude relative, ponctuée de relation qui, sans être sans lendemain, n’intègre pas la sensible notion du toujours qui effraie tant, les fervents adeptes du romantique que les âmes volages, comme celle de la blonde. Toujours, un mot lourd de sens, qui dresse sur une période prolongée un amalgame de sentiments et de sensations qui concernent les deux parties, les obligeant à concéder des points, parfois plus souvent qu’en gagner, selon son expérience personnelle, si on lui pose la question…

« Si je ne me trompe pas, il t’en faut rarement des tonnes pour que le mot excitant ne franchisse la commissure de tes lèvres » lui rétorque-t-il, un sourire goguenard flanqué sur le visage. Il éclate franchement de rire lorsqu’elle mentionne inexorablement les menottes, et bien qu’il eut la maladresse de ne pas trimballer son attirail de flic dans une escapade qui se veut un retour dans le temps, il se préserve bien de dire qu’il est à même de la contraindre physiquement au niveau de ses graciles poignets n’important quand, y compris ici et maintenant, s’il n’écoutait là que son bas ventre qui tressaute subitement « Va falloir être une très vilaine fille ce weekend pour qu’on en arrive là, Woodstock. Je compte sur toi, évidemment ».

Il exhale la fumée de sa cigarette, passe une main nonchalante au creux de sa chevelure désordonnée « J’arrive toujours pas à croire qu’on est ici souffle-t-il, à voix basse, comme s’il craignait de se réveiller d’un rêve pernicieux qui le change de la mièvre réalité j’ai du mal à intégrer que t’a encore ce même foutu regard qui m’a amené à te baiser dans les vestiaires dans c’qui m’apparait être une autre vie ». L’air hébété qui habille son visage, sa bouche entrouverte, trop désirable pour résister, il attrape les cheveux sur sa nuque et prend possession, l’espace d’un dixième de seconde, de ses lippes tentatrices, avant de reculer.

« Va falloir y retourner, je crois. Pas que ça me dise pas qu’on continue les festivités ici et maintenant, mais ce serait plus sage et plus marrant de laisser ça en suspens, non? » et il se contente de l’attraper par le bras et de la hisser devant lui, de retour dans le bus, les sens en éveil et le désir sous-jacent qu’il peine à refréner.
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Message par Cassie Woodstock Ven 9 Mar - 22:13

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Depuis qu'elle est entrée dans le bus, Cassiopea a la vague impression que c'est Reed qui l'aguiche et non l'inverse. Cela dit, elle a tendance à le faire sans s'en rendre compte. Lui, cependant, a l'air de le faire en toute connaissance de cause. C'est sans déplaire à Cassie, qui se retrouve émoustillée par ce changement de tempérament. Encore plus par les menottes qu'il mentionne, mais c'est vrai qu'il lui en a toujours fallu peu, à la blonde, pour avoir faim. Et c'est vrai que là, tout de suite, elle est affamée et ça doit se voir, un peu. « Que veux-tu, Halesworth, j'aime apprécier les bonnes choses. » Répond-t-elle à son tour du tac au tac. Par bonnes choses, elle entend lui. Son regard appuie ses propos, sans parler du sourire taquin collé à ses lèvres. Et l'aguicheur se prive pas de rire quand Cassie se retient de faire une dissertation sur l'attrait des menottes. « Heureusement que j'ai jamais été sage. »

Et la nouvelle remarque de Reed laisse Cassie bouche-bée, surprise, d'autant plus excitée, sans pour autant qu'elle ne sache quoi lui répondre. Prise de court, phénomène rare dû à Halesworth qui mentionne leur escapade dans les vestiaires. Très très bon souvenir. La surprise se fait d'autant plus grande quand il lui attrape les cheveux, l'attire vers lui et vient chercher ses lèvres, brièvement, un peu trop au goût de la blonde qui se serait bien laissée tenter à un peu plus. Ça se voit dans son regard, aussi brûlant qu'elle et dans sa main qui est venue s'accrocher au t-shirt de Reed. Cassie, qui a l'impression de bien se tenir depuis le début du trajet, commence à se demander pourquoi elle fait des efforts. Un peu comme s'il venait de lancer de l'alcool à brûler sur un feu déjà bien vivace.

Puis il lui prend le bras pour la faire passer devant lui, les deux montent dans le bus et elle ne manque pas de s'arrêter pour laisser passer quelqu'un, un sourire sur les lèvres tandis qu'elle vient discrètement frotter ses fesses contre l'entre-jambe de Reed avant de reprendre sa route l'air de rien. Elle s’assoit, vient croiser son regard et se mord la lèvre inférieure. « T'as toujours été bon pour les jeux de patience, Halesworth. » Sauf qu'aujourd'hui, la patience n'entre pas vraiment en jeu. Peut-être pour ce trajet, peut-être même jusqu'au soir, mais au-delà, on peut oublier. La blonde s'installe confortablement dans son siège, son regard fixé sur l'homme en face d'elle, un sourcil haussé, la taquinerie au bord des lèvres.

« Ce qui serait drôle, ce serait quand même que tu craques en un temps record. » Parce qu'un baiser, ça ne compte pas vraiment, c'est plus un très léger préliminaire. D'ailleurs, pour accompagner ses propos, Cassie laisse glisser sa main le long de la cuisse d'Halesworth. Après tout, elle est dans son bon droit, parce qu'il semble se souvenir aussi bien qu'elle que la première fois, il l'a fait patienter, voire même batailler pour arriver à ses fins. Pas cette fois.
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Message par Reed Halesworth Mar 8 Mai - 20:18

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Il était inévitable d’obtenir une offensive de la part de Cassie considérant l’offense préalable, non pas qu’il puisse s’en plaindre le moindrement. Alors il s’évertue à profiter de l’électricité dans l’air alors qu’elle lui impose une séance de frotti-frotta dans l’allée étroite de l’autobus scolaire, l’ombre d’un sourire à la commissure des lèvres. S’il avait une envie impérieuse de lui imposer une main gourmande dans sa petite-culotte, bien camouflée sous un jeans qui sait mettre en valeur l’étroitesse de ses courbes, pour lui assurer une soumission presque complète de cette expérience cumulée entre jadis et maintenant, où elle tenait partiellement des rênes dont elle ne peut maintenant que rêver. Si elle a déjà eu un contrôle sur les rênes de son désir, il s’avère que le Reed qui s’affiche devant elle ici et maintenant est bien différent de celui d’avant, plutôt rêveur et utopiste. Celui-ci s’efforce de mettre à profit sa désillusion et la nécessité de céder à l’absolu à des caprices et envies, même dépourvu de sens.

Un sourire carnassier émerge lentement sur ses lèvres alors qu’il se penche vers elle, une main remontant de son genou jusqu’à ce que son pouce surplombe une zone érogène de sa divine anatomie, exerçant une pression de sa paume en passant la langue sur ses lippes « La patience est une vertu démodée, Woodstock. Le plaisir est la seule chose qui compte, celui qu’on prend ainsi que lui que l’on donne ». Elle n’allait pas le démentir, pas avec le regard qu’elle soutient, pas avec les réactions qui animent son corps sous ses doigts armés d’une expertise perfectionnée au cours des dernières années. Il l’écoute, le miel qui glisse de sa bouche, les invitations à une inévitable débauche lorsque subrepticement, elle écarte les jambes sous son assaut et impose sa propre paume à sa cuisse à lui. Reed immobilise son mouvement, lui impose de se rapprocher de lui en remontant jusqu’à son entrejambe, légèrement animé par les préambules de cette discussion tactile.

« Le jeu est différent aujourd’hui, tu sais pourquoi? Ce n’est pas à quand cela débute, il est certain que d’ici la fin du weekend, on aura bien refait connaissance. C’est plutôt à se demander comment cela va se conclure, car si j’en viens à avoir plus envie de toi que maintenant, on est plutôt mal barrés déjà lui souffle-t-il au creux de son oreille. Il n’a que faire des murmures derrière et devant eux, c’est à croire qu’ils confondent les rôles. Il est le loup ici, là où il fut par le passé l’agneau. Il se reporte à son visage en traçant le chemin de sa langue jusqu’à ce que son visage fasse face au sien, si proche qu’il sent son souffle chaud contre sa peau, qu’il devine le rythme soutenu de son palpitant qui soulève sa poitrine menue plus rapidement que précédemment et si je ne me retenais pas, ça commencerait ici et maintenant, sans rien avoir à foutre de qui ça choque ou ça allume ».
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Message par Cassie Woodstock Mar 8 Mai - 23:18

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Fut un temps où la réaction de Reed l'aurait tout bonnement choquée. À l'époque, pour obtenir la moindre riposte de sa part, elle devait faire des efforts. Et quand Cassie parle d'efforts, c'est un euphémisme. Elle avait travaillé dur et le bougre avait mis perpette avant de céder quoique ce soit. Sans trop savoir à quoi s'attendre aujourd'hui, elle s'est dit qu'il avait probablement changé. Après tout, elle a bien changé, elle. Depuis, Cassie sait se retenir, assagie par les années et aussi par l'absence de l'université dans sa vie. La débauche ne peut pas être emmenée partout avec soi. Hors, ici, c'est un peu comme être de nouveau à l’université. Les mêmes personnes pour les mêmes raisons, mais pas dans le même contexte. Reed, là, tout de suite, ne manque pas de la surprendre. Honnêtement ? Elle ne va pas s'en plaindre, au contraire.

Assise face à lui, Cassie se dit que le chauffer ne devrait pas être une tâche très compliquée, se dit même qu'elle va prendre les devants. Mais ô combien avait-elle tort. C'est Reed qui se penche le premier. Ce sont ses doigts qui glissent sur le genou de la blonde, ces mêmes doigts qui remontent jusqu'entre ses cuisses. C'est lui qui vient la chercher en premier. Et la réponse qu'il lui offre au sujet de la patience la fait sourire, ravie du changement inattendu. Cassie s'approche à son tour, sans réellement s'en rendre compte. Puis elle écarte les jambes et pose sa main sur la cuisse du provocateur. Reed saisit son poignet, venant de lui-même approcher ses phalanges de son entrejambe. La blonde le laisse faire, sentant que cet échange ne le laisse pas indifférent. Ça tombe bien, elle non plus.

Woodstock se mord la lèvre, écoutant les paroles de ce Reed qu'elle vient tout juste de rencontrer, complètement différent de celui qu'elle a connu il y a quelques années. Elle sent sa langue contre sa joue alors qu'il revient tout doucement en face d'elle, leurs regards se croisant tandis que Cassie s'humidifie les lèvres. Sa respiration s'est accélérée, comme les battements de son cœur face à l'adrénaline qui la parcoure aux vues de la situation et des propos de son comparse. « Je dois bien avouer que je suis surprise, Halesworth. Je m'attendais à tout, sauf à ça. » Faut dire qu'elle s'était aussi préparée à l'éventualité où il l'enverrait se faire foutre – sans lui, évidemment –. En même temps qu'elle parle, sa main qui repose toujours là où Reed l'a posé vient se glisser sous son t-shirt, parce que la glisser dans son caleçon ne serait probablement pas approprié. « Je suis absolument ravie de refaire ta connaissance, Reed. » C'est peu de le dire, sauf que maintenant qu'il l'a chauffé comme jamais, elle va devoir attendre qu'ils soient arrivés avant que la situation dans sa petite culotte s'améliore. Des images envahissent son crâne pour remédier au problème. Elle pourrait s'asseoir sur les genoux de Reed ou venir à côté de lui pour que les choses soient plus simples. Se dit que ça la soulagerait peut-être.

« Rappelle-moi pourquoi tu te retiens déjà. » Son regard fixé sur lui, Cassie lui pose la question, un sourire indécent pendu à ses lèvres tandis qu'elle agrippe sa ceinture, sa main cachée sous son t-shirt. Pitié, qu'Halesworth fasse quelque chose.
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Message par Reed Halesworth Mer 9 Mai - 20:45

& i can't let you go
Il ne s’y attendait pas non plus, pour être tout à fait franc. Étonnamment, il avait oublié ce magnétisme irrésistible qui émanait de Cassiopeia, se complaisant de la sensation de chaleur dans son bas-ventre gorgé d’un désir impérieux de s’adonner à cette luxure qu’elle lui a offerte par le passé. Quel con il avait pu être de ne pas en avoir profité encore et encore, se laissant plutôt convaincre que ce sentiment dérisoire et dangereux qui l’avait consumé des années durant pour une ténébreuse musicienne valait de se délester des plaisirs de la chair avec autrui. Certes, il avait vécu de ces choses intenses et insensées auprès d’Avery, pour mieux ressentir son absence quand la relation s’est effritée, l’obligeant à revoir ses priorités pour accepter de ne plus être celle d’Avery. Il s’était repris, s’éloignant du galant et gentil jeune homme qu’il pu être, sensible aux sentiments d’autrui, cherchant à éviter le conflit et les malaises. Il se repaissait maintenant de ce torrent d’émotions, indifférent à leurs natures tant et aussi longtemps qu’il ressentait l’adrénaline au creux de ses veines.

Comme ici, comme maintenant, avec elle.

Comme avec ces phalanges qui explorent ses chairs, de façon gourmande, avec une douceur imposée par des normes sociales qu’il n’est tout de même pas parvenu à faire oublier à sa conscience, d’où sa retenue relative alors qu’il aspire à tout, sauf à réprimer quoi que ce soit. Un sourire carnassier incendie son visage à la dernière réplique de la blonde et il la fixe d’un regard entendu où aucun doute ne subsiste sur les intentions qu’il peut avoir à son égard « Mais c’est que tu n’as rien vu encore Woodstock, rien du tout ».

Pour lui faire écho, elle s’avère entreprenante, jouant avec la boucle de sa ceinture. Explorant ses possibilités, il attrape son poignet pour la faire basculer vers lui, guidant ses doigts pour soulever la boucle et en délier les premiers accès. Reed l’assoit sur lui, fait remonter ses mains de ses chevilles jusqu’à son bassin, qu’il fait onduler contre son bas-ventre avec une inexorable lenteur qui le rend malade, ivre de désir, incandescent d’une passion impossible à canaliser complètement. Il relève la tête pour croiser le regard de la jeune femme, appréciant un silence soudain qui apaise les conversations alors que Woodstock le chevauche là, au beau milieu d’un autobus. Il attrape l’arrière de sa tête, fait courir ses lèvres et sa langue le long de sa gorge, remontant à son oreille.

« Combien là-dedans se mettent la main dans le boxer ou la culotte si je te retire ton chandail pour un rappel de ce qui s’y cache? Peut-être que ça leur évoquera de bons souvenirs, à eux aussi… » lui souffle-t-il, amusé, taquin, pour voir ce qu’elle va en dire. Elle avait la colère facile, par le passé. Peut-être a-t-elle appris, depuis, ou peut-être devra-t-il lui donner la fessée pour lui inculquer quelque chose? Il se surprend à espérer qu’elle s’emporte, tout à coup, car la vision que cela lui procure est foutrement séduisante…
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Message par Cassie Woodstock Mer 9 Mai - 22:25

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Ce n'est pas que Cassie fait exprès de répondre aux avances de Reed comme si c'était une seconde nature, mais c'est juste qu'elle ne peut pas nier l'électricité qu'il y a entre eux. Le fait est que si elle voulait être une adulte responsable qui a conscience de son environnement, elle l'aurait déjà stoppé dans ses assauts. D'ailleurs, elle ne sait plus lequel des deux a commencé à être tactile en premier. Est-ce que c'était lui quand ils étaient dehors ? Merde, elle ne s'en souvient déjà plus. Tout ce qu'elle sait, c'est que là, maintenant, il a attisé le feu et il n'y a pas trente-six façons de l'éteindre. Heureusement qu'il a décidé que la patience n'était plus d'actualité, parce que sinon, ce serait vraiment une situation désagréable dans laquelle elle se trouverait. Cassie n'a ni envie de résister, ni envie de dire non, ni envie d'arrêter. Pourtant, ce serait probablement la solution la plus raisonnable, après tout, ils sont dans un bus avec des gens à l'intérieur. Cela dit, c'est elle qui demande à Reed pourquoi il se retient. Elle qui vient le provoquer cette fois-ci et il n'attend pas bien longtemps avant de lui répondre.

Halesworth attrape le poignet de Cassie pour la pencher vers lui, l'aide à défaire la bouche de ceinture à laquelle elle s'était attaquée il y a quelques secondes après avoir fini de l'inviter à la débauche. Assise sur lui, la blonde ne dit mot, stupéfaite qu'il l'ait prise aux mots. Il fait onduler le bassin d'une Woodstock qui soupire malgré elle, frissonnant au possible. Tout doucement, sa lèvre inférieure est coincée entre ses dents, le mouvement lascif amenant des idées dans son esprit qui n'ont rien à faire là sachant qu'ils sont dans un bus, putain. Leurs regards se croisent et Reed vient poser sa main derrière la tête de Cassie, l'approchant de lui pour venir faire sa langue le long de sa langue contre sa gorge. Ça demande tout la retenue dont la blonde est capable pour ne pas lâcher un gémissement là tout de suite. Ça se sent dans la façon qu'elle a d'agripper l'épaule du fouteur de troubles.

Le regard de la blonde s'assombrit à la phrase qui quitte les lèvres de Reed. Elle a aussi dû oublier le fait qu'il sait comment la tacler quand l'envie lui prend. Certes, le ton employé est amusé, peut-être un peu trop au goût de Cassie qui continue de le maltraiter du regard. « Contente de voir qu'il y a des choses qui n'ont pas changé chez toi, t'es toujours aussi con. Comme quoi, il y a encore des valeurs sûres. » lâche-t-elle d'un ton mauvais à son encontre. Du coup, même son bassin a cessé ses ondulations, à croire que si elle fait la gueule, son corps suit avec. « T'as raison, cela dit, faudrait pas qu'on entache encore plus ma réputation avec de telles spectacles. Ou pire encore, la tienne. » A croire que Cassiopea boude.
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Message par Reed Halesworth Ven 11 Mai - 21:09

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Il semblerait qu’elle le trouve beaucoup moins attrayant, tout à coup. Ça l’amuse, vachement même, alors que Cassie avait l’habitude d’être la reine du bahut, celle qu’on emmerdait pas trop ou qu’on se contentait de saloper dans le dos, elle se retrouve à percuter quelqu’un qui s’en bat les couilles de son statut, de sa prestance, de son putain de corps de déesse et son caractère de merde. En fait, bien que ça sonne complètement psycho, ça l’allume même de la voir se rabrouer, considérant qu’elle est encore sur lui, certes immobile, mais carrément au bon niveau pour constater que le petit air de diva, ça le chauffe, ça lui fait pas un foutu pli.

« Faut pas se plaindre que t’était celle qu’on s’arrachait, Woodstock. T’en a été fière un jour, te voile pas la face maintenant » rétorque-t-il en replaçant une mèche blonde qui vient danser devant le visage de la jeune femme. Elle fait mine de se relever, il la retient. À ce jeu-là, elle n’a aucune chance, il en a foutu des pas mal moins jolis au sol pour des offenses moindres – jamais dit qu’il était particulièrement porté sur la douceur et délicatesse de ses interventions policières. Il soupire, crève d’envie de s’en allumer une. Il doit rester pas loin d’une trentaine de minutes minimalement avant de rejoindre la destination, c’est le chauffeur est pas pressé, surement plus diverti par leurs conneries combinées d’adulescents plutôt que d’entendre des gosses s’arracher un dragon ou un dinosaure au fond.

Il pose une paume presque possessive, territoriale sur le bas de son dos, la presse contre lui, inspire profondément son parfum et lui murmure à l’oreille « Je n’ai pas eu à t’attendre pour mériter la réputation de détraqué, de maso ou de nympho, tu te rappelles bien des Williams quoi? Ça s’est jamais vraiment arrangé avec le frangin ». Il sourit contre son épiderme, puis continue avec une voix rocailleuse, chargée de sous-entendus « Certes, faut dire que t’a contribué à ce que je prenne goût à ça aux prémices du truc, t’a du mérite finalement ». Il soupire, la libère de son étreinte, hausse les épaules « Si tu préfères le confort de ta banquette grise parsemée de chewing-gum, c’est toi qui voit. Arrête de faire la moue, ça te rend encore plus chaude, au cas où tu l’ignorais ». Il s’amuse, putain c’qu’il s’amuse, elle en a même pas idée de comment « Ça va être quoi, princesse, jouer à la sale gosse toute seule ou les adolescents en rut tous les deux? ».
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Message par Cassie Woodstock Ven 11 Mai - 23:05

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Cassiopea sait toujours pas, depuis le temps, pourquoi elle laisse encore les piques que Reed peut lui lancer l'atteindre. Au final, c'est elle qui lui donne de l'importance. Elle sait pas trop, peut-être que ce serait moins drôle si elle était complètement indifférente à toutes les conneries qui peuvent sortir de sa bouche. Mais d'un autre côté, il fait carrément chier, elle était bien là avant qu'il ressente le besoin viscéral de l'ouvrir. Donc Cassie se retrouve à avoir envie de le frapper, mais pas que. Même si elle fait la tête, là tout de suite vu qu'elle est énervée, elle a quand même envie qu'ils continuent. C'est sûrement son bas ventre qui parle, pas son cerveau et clairement, ce serait pas la première fois.

« Tu sais très bien que j'me foutais de retirer une quelconque fierté là-dedans. Si j'avais envie de faire quelque chose, je le faisais, c'est tout. » Au final, c'est peut-être ça le problème. Cassie a l'impression que c'est un reproche quand ça sort de la bouche d'Halesworth, alors évidemment qu'elle passe sur la défensive. Elle se dit que passer à l'attaque, ça n'en vaut pas encore le coup. Par contre, elle a déjà envie de retourner à sa place. Quand elle tente de se relever, Reed la retient. Elle croise les bras, lui lançant un nouveau regard mauvais. Quel emmerdeur quand il s'y met, c'est pas croyable.

Reed vient poser sa main dans le bas du dos de Cassie, se rapprochant d'elle pour venir lui glisser des mots à l'oreille, elle sent son sourire et elle secoue la tête quand elle l'écoute. Trop facile. Le bon vieux Julian qui vient foutre la merde même quand il n'est pas là. Reed la relâche avant de hausser les épaules et continue de la provoquer. La blonde le laisse finir avant de lâcher un rire, incontrôlé. « Tu mets Julian sur le tapis. J'aurais dû m'y attendre. » Toujours sur lui, elle vient poser une main sur le visage d'Halesworth tout en s'approchant. « Si tu veux te lâcher, c'est le moment, parce que sinon, ça risque de me couper l'envie si tu te mets à parler de lui quand on aura retirés nos vêtements plus tard dans la journée. » Après tout, Cassie s'est déjà excusée et elle ne compte pas le refaire, ce qui est fait est fait. L'eau a coulé sous les ponts depuis et faut dire qu'elle a vécu en collocation avec l'autre débile en question pendant deux ans, alors bon...

Puis, pour répondre à sa question, Cassie penche la tête et vient chercher les lèvres de Reed. Une de ses mains se faufile dans ses cheveux et tire, un peu, par vengeance. Aussi, tandis qu'elle l'embrasse, elle lui mord la lèvre inférieure avant de reculer, un air de défi dans le regard. Toujours pas une bonne idée, vu l'endroit, mais il a décidé d'entrer dans la provocation tout seul.
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Message par Reed Halesworth Jeu 24 Mai - 22:14

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Elle a toujours été dictée par ses passions, Cassie, et c’est quelque chose qu’il lui a longtemps envié, pour être tout à fait honnête. Il n’y rien de mieux que de simplement s’accorder le plaisir de choisir une direction non pas en suivant la voie de la raison, mais bien dans l’optique d’en retirer une satisfaction immédiate, et ce, en se foutant complètement des conséquences et retombées. Putain, elle en a brisé des cœurs, Cassie, et il aurait bien pu se retrouver victime du charisme de cette force de la nature s’il n’avait déjà pas été percuté de plein fouet par ce qu’il a pu vivre avec Avery. Son nom lui procurait encore un frisson au creux de l’échine, et le nombre de corps qu’il avait tenté de substitué à son imagination trop prompt à lui ramener cette mémoire mnémonique de chaque infime parcelle d’épiderme de la tempétueuse brunette n’avait rien changé, loin de là. Il a simplement dû se rendre à l’évidence : une portion de lui-même sera toujours inexorablement amoureux d’Avery, quoi qu’il en dise ou en pense. Une fois cela admis, il a été plus facile de cheminer dans les cœurs d’autrui, entre les cuisses aussi…

« Si ça peut te faire marrer, j’ai eu l’occasion de me foutre royalement de sa gueule, il y a deux ans. Ça été magique, je te jure » qu’il lui souffle, amusé, les yeux pétillants comme un sale gosse qui a fait un mauvais coup. Un point culminant pour Reed que d’abuser sans vergogne de son statut social pour simplement assouvir un besoin viscéral de voir Williams en baver. Oh, rien de trop méchant, sans doute Julian serait moins magnanime si son point de vue avait à être entendu, mais rien à foutre : le bien que ça lui avait fait.

Il se laisse charmer par l’odeur singulière de la blonde, s’intoxique de son parfum et de la douceur de son épiderme. Il l’embrasse de plus belle, la retient quelques fois avant de la laisser prendre une distance à peine significative. Ce qu’il pourrait lui faire là, maintenant, elle n’en a même pas idée. Les scénarios se multiplient dans sa tête, et ça prend de l’expansion dans son pantalon. Il passe sa langue sur ses lèvres, percute son regard avec le sien, azuréen.

« Si t’avais eu la présence d’esprit de porter une robe, ce serait ta fête » lui susurre-t-il, un sourire carnassier qui parle de lui-même.

Il détourne la tête, le temps de regarder sa montre, il doit rester un peu moins qu’une heure, putain, c’est inhumain. Seulement, pas que l’idée de l’exhibitionnisme ne soit encore totalement écarté – il se peut qu’il ne réponde plus de rien, pas même de Dieu le père – il préfèrerait encore parvenir à maintenir un semblant de dignité avant même de foutre le pied sur le lieu des retrouvailles de la fac. Il la laisse glisser à côté de lui, adossée contre le métallique et la vitre, se retrouve à rapidement s’affairer avec ses phalanges expérimentées à se frayer un chemin sous le tissu de son jean, parcourant de la pulpe de deux doigts le tissu plus fin de sa culotte en posant un baiser sur ses lèvres.

« Finalement Woodstock, c’est peut-être ton jour de chance, finalement » lui lance-t-il, mouvement de vas-et-viens se faisant lent, tantôt plus pressant, jouant d’une caresse plus aérienne à légèrement insistante. Il la sent réceptive, ça le rend complètement fou.
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Message par Cassie Woodstock Ven 25 Mai - 14:21

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A la base, la mentalité de Cassiopea l'empêchait de se permettre d'avoir un quelconque regret. Ça ne l'a pas empêché d'en avoir. Il y a des choses qu'elle se serait abstenue de faire après mure réflexion. Réfléchir, c'était le talent de Reed. Cassie ne réfléchissait pas et son répondant lui a permis de se sortir des quelques situations fâcheuses dans lesquelles elle s'est retrouvée. Parfois, elle se dit que si elle avait fait le choix de se poser quand Andrea l'a demandé en mariage, elle serait peut-être plus heureuse. Ce genre de questions la taraude à l'occasion, mais elle se ravise aisément. Ça n'aurait pas pu marcher, c'est ce qu'elle se dit. Malgré le tas de défauts que peut avoir Cassiopea, fuir une situation qui lui déplaît ne fait pas partie de ses attributs. Non, elle préfère se foutre en colère, quitte à dire des propos qui dépassent sa pensée et avoir quelqu'un en face d'elle qui préfère s'absenter au premier obstacle, c'était pas possible. Peu importe les sentiments et les éventuels regrets. Les divorces ont beau existé, ça demande beaucoup trop de temps et honnêtement ? La blonde n'a pas que ça à foutre.

« Bizarrement, j'ai pas entendu parler de cette histoire. Raconte ! » Évidemment qu'elle veut savoir, vu qu'il laisse planer le suspens. Probablement que les yeux pétillants d'Halesworth attisent la curiosité de Cassie. Puis y a pas à dire, si elle peut aller se foutre de la gueule de Williams après, y a pas de perdant. Sauf Julian, mais bon, c'est de bonne guerre. « Est-ce que t'aurais abusé de ton pouvoir ? » Demande-t-elle, un sourire amusé sur les lèvres, ses doigts venant jouer avec les cheveux du blond. Ce n'est pas difficile à imaginer, un Reed qui tombe sur un Julian qui fait quelque chose de plus ou moins légal et qui prend un malin plaisir à le faire chier plus que nécessaire. C'est le karma.

« La prochaine fois, faudra proposer le thème du nudisme. » Lâche-t-elle en réponse à la remarque de Reed. Ça ira plus vite, d'autant plus qu'il n'a pas tort, si elle avait mis une robe, ce serait déjà parti en cacahuète. Encore heureux qu'ils tentent d'être raisonnables. Approximativement. S'ils étaient vraiment sages, Cassie serait encore assise en face de lui et leurs mains ne seraient pas là elles sont. De base, s'ils étaient vraiment plein de bon sens, ils ne seraient même pas assis à côté l'un de l'autre, sauf que la blonde n'était clairement pas capable de résister à la tentation. Elle n'est pas du genre à louper une occasion d'emmerder Reed de quelque manière que ce soit, puis si un rapprochement est possible, pourquoi est-ce qu'ils devraient se priver ? Même si ce n'est pas exactement le lieu parfait, ils sont discrets, non ?

Coincée sans que ce soit un inconvénient entre la vitre et Halesworth, Cassie ne s'attend pas vraiment à sentir les doigts de son comparse venir se glisser dans sa culotte. Pourtant, elle aurait dû le prévoir. Un sourire coquin illumine son visage alors qu'elle se mord la lèvre pour se retenir de faire un bruit. Le jeu du silence, ce n'est pas la première fois qu'ils y jouent ensemble. Améliorant sa position, Woodstock dissimile le contact aux yeux des autres à l'aide de ses jambes. Comme ça, elle peut aussi lui rendre la pareille en tout discrétion, après tout, sa ceinture est déjà défaite. Ses lèvres viennent chercher celles de Reed au même moment où sa main se glisse dans son caleçon. « Je crois qu'on est tous les deux chanceux aujourd’hui. » Glisse-t-elle contre son oreille, dissimulant un soupir au creux de l'épaule d'Halesworth, se cachant comme elle peut pour éviter d'attirer l'attention. Ses doigts, quant à eux continuent de caresser son entrejambe. Vraiment, niveau discrétion, personne ne peut les battre...
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Message par Reed Halesworth Mer 30 Mai - 17:27

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Ce fut un plaisir non-dissimulé que de simplement avoir à coffrer Julian pour une connerie comme seul lui peut commettre en pensant demeurer sous le radar, demeurer quelque part non-imputable des emmerdes qu’il attire et qu’il convoite, quelque part. Ce fut avec un sourire à peine dissimulé qu’il lui a mis les menottes aux poignets, serrant un peu plus le mécanisme que nécessaire, se complaisant à le voir grimacer. Putain, s’il s’était écouter, il lui aurait foutu la raclé de sa vie, rien que par amertume et rancœur qu’il ressent encore jusqu’aux tréfonds de son âme, bien que ça ne fasse plus sens ou presque, au point où ils en sont. Il se rappelle que trop bien, marqué au fer blanc dans son esprit et son palpitant, ce qu’il a branlé pour foutre la merde avec Avery, pour lui mettre des bâtons dans les jambes jusqu’à ce qu’il parvienne à l’éviter pour de bon, à faire ses preuves qu’il peut se foutre en l’air tout seul comme un grand, sans l’aide de personne. Julian a canalisé ce côté sombre de lui à la fac, mais pour le reste, Reed s’est construit tout seul. Il s’est simplement effondré sans son principal repère, finalement.

« T’aimerais ça que je te le dise, hein? qu’il lui susurre, un sourire carnassier aux lippes, un air amusé aussi. Il passe sa langue sur ses lèvres, son regard braqué dans le sien, se contentant de hausser les épaules, légèrement désinvolte Mais pas ici, pas maintenant. C’est pas drôle sinon ».

Jouer, leur activité favorite à tous les deux, surtout si cela implique d’en emmerder l’un ou l’autre, ou bien d’attiser le désir et les envies, évidemment.

Comme ici, comme maintenant, alors que ça ne fait aucun sens et qu’ils doivent avoir pourtant atteint l’âge adulte, l’âge de raison, quelque chose comme ça. Ce devrait être le cas, mais ils en sont plutôt à s’arracher des frissons à la vue de tous, comme des adolescents en rut, ce qu’ils semblent n’avoir jamais cessé d’être en regardant bien. Il sourit à cette damnation de sourire qui est peint sur ses lippes de tentatrice, une bouche qu’il s’empresse de prendre possession alors qu’il n’y tient plus, bouillant sous la surface, l’érection dans son pantalon rendant l’exercice plus périlleux alors qu’elle le fait souffrir et que c’est bon. Il sait, Reed, que c’est dépourvu de moindre sens de s’aligner pour ne plus avoir d’autres solutions que de la prendre ici et maintenant, parce qu’il va perdre le nord et juste céder, c’est sous-jacent, c’est intrinsèquement inévitable à cette cadence-là. C’est pire avec la douceur des caresses de Cassie, les lents va-et-vient qu’elle commet impunément. Sa respiration s’accélère et il mord l’intérieur de sa joue, tentant de reprendre pied dans la réalité. Sa main d’une volonté propre va à l’encontre du bon sens, s’agite contre la dentelle de sa culotte et d’autant plus que la réceptivité de la blonde est de plus en plus indéniable.

« J’en suis à considérer te baiser sur ce putain de banc, Woodstock. T’a conscience de ça, de l’effet que tu m’fais en ce moment? » qu’il lui murmure à l’oreille, la voix rocailleuse, empreinte de ce désir qui commence à lui embrumer de plus en plus l’esprit. Il avale péniblement, sa main libre venant légèrement enserrer le cou gracile de la demoiselle alors qu’il plante ses prunelles dans les siennes « J’ai aucunement envie de te baiser dans le silence, j’veux que tu m’supplies d’y aller plus fort, m’implore de ralentir, que tu cries, qu’tu hurles mon nom. J’veux que ça imprime mon nom comme définition du plaisir dans ta tête, tu comprends? ».
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Message par Cassie Woodstock Mer 30 Mai - 18:28

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Julian, c'est un peu la version masculine de Cassie, mais en pire, parce qu'il a un truc entre les jambes qu'elle n'a pas et qu'il peut se permettre des trucs qu'elle ne peut pas faire. Donc il en abuse sévère, non pas que Woodstock puisse réellement le juger. Enfin, si, aujourd'hui elle peut. Parce que là où elle s'est clairement assagie – même si ça ne se voit absolument pas au moment présent –, Julian n'a pas tout à fait compris la leçon. Donc, évidemment que Cassie veut savoir ce que Reed lui a fait. Putain, ça la démange. Tous les avantages sont présents, mais comme toujours, Halesworth refuse de lui donner ce qu'elle demande tout de suite. Il a beau l'amadouer en passant sa langue sur les lèvres de la blonde, ça ne marche pas. Elle fronce quand même les sourcils, toujours aussi impatiente.

« Et si je demande gentiment ? » Sans aucune honte, elle demande ça avec un sourire rempli de sous-entendus aux lèvres. Elle doit bien admettre que ça va être un peu chaud de demander aussi gentiment qu'elle le voudrait dans le bus. Concrètement, c'est encore plus cramé que de baiser sur place. Après, ça, c'est que pour la façon la plus gentille de toutes, mais heureusement, Cassiopea est pleine de ressources. Une de ses plus grosses qualités.

Et putain, ils sont complètement cons tous les deux à jouer à un jeu dangereux comme ça dans un bus. Tous les deux aussi coupables l'un que l'autre et si la dissimulation de leurs péchés n'est pas la meilleure, Cassie fait au mieux, même si franchement son cerveau va bientôt se faire la malle avec sa raison. Elle n'a jamais été très timide et pourtant, elle tend à se dire qu'elle fait des efforts dans ce foutu bus. Entre la main de Reed dans sa culotte qui commence sérieusement à l'échauffer et sa main à elle dans le caleçon de Reed qui semble faire son effet elle aussi, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. La blonde ne s'en plaint pas, non, mais elle essaie juste de faire dans la discrétion en se mordant la lèvre. Elle se permet cependant de soupirer quand les lèvres d'Halesworth viennent se poser sur les siennes. Elle a envie de lui dire d'aller plus vite, se retient, sachant que ce n'est vraiment pas une bonne idée.

Ses efforts se font assez vains quand Reed vient murmurer à son oreille. La main libre de Cassie vient agripper le bras qui joue entre ses cuisses, pour l'arrêter un peu, ou pas, elle ne sait plus trop quand il continue de lui parler. Si sa respiration s'était déjà accélérée, c'est pire quand elle entend ce qu'il lui dit, tandis qu'elle ferme les yeux pour se concentrer, se reprendre aussi. Les doigts de Reed qui lui entourent le cou l'obligent à rouvrir les yeux pour croiser son regard tandis qu'il continue de susurrer des mots obscènes. Ses ongles se plantent dans le bras qui la torture, son autre main accélérant les vas-et-viens contre l'entrejambe de Reed. En même temps, elle hoche la tête avidement, parce que ouais, elle comprend très bien. Cette fois, elle est incapable de retenir le gémissement qui s'échappe de ses lèvres, se moquant de savoir s'il a attiré l'attention de quelqu'un. « Putain, Reed. » Lâche-t-elle, le souffle saccadé, à deux doigts de jouir – littéralement – avant de venir embrasser l'instigateur de la débauche, se perdant dans l'action...
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Message par Reed Halesworth Mer 30 Mai - 21:02

& i can't let you go
« C’est une tactique que tu as déjà essayé, Woodstock, et le résultat sera similaire : je te donnerai ce que tu veux quand j’en aurai envie, c’est tout » qu’il parvient à lui répondre, amusé, les syllabes chargés de connotation, ce qui n’est pas sans l’amuser.

Certes, il n’est plus le même homme, celui qui le fait par peur de choquer ou de blesser, il en est à des années lumières, pour être honnête. C’est que le jeu demeure d’autant plus aguichant qu’il la sait capable de tenter de l’amadouer, d’apprivoiser les sensations physiques pour tenter de l’amener à se dévoiler, à un moment ou à un autre. Seulement que le Reed qu’elle a devant elle, ce jour, ici et maintenant, il en a vu d’autres, plusieurs même. Il a connu de ces aguicheuses qui cherchent à grappiller des groseilles, des professionnelles à l’occasion, des arnaqueuses haut niveau qui se servent de leur charme pour en faire un métier. Il doit les remercier, à quelque part, ça l’a endurci, délester de cette coquille de gentleman qui le refrénait dans ses actions et dont les valeurs intrinsèques l’empêchait de se servir d’une forme d’égoïsme pour se préserver d’être blesser à nouveau. Car il s’agit là du plan d’action du jeune homme plus si jeune, c’est que de s’éviter d’être pris de cours une fois de plus, une fois de trop, dans les aléas de ce que peut être une relation avec une femme, de l’aduler comme de l’aimer, et de finalement se retrouver à moitié crevé quand celle-ci en a marre, ou se retrouve contrainte de le quitter. Putain, il en a ri sous influence de cette connerie, l’humanité en a pas idée…

C’est elle qui se retrouve sous son joug, captivée, obnubilée, perdant tout à fait pied alors qu’il danse encore, péniblement, avec un point d’ancrage avec la réalité. C’est une douleur lancinante que de la regarder glisser subrepticement vers le plaisir, le pur, le vrai, celui qui ravage tout et qui n’a cure des convenances et des conventions. Il la regarde avec une convoitise qui ne trompe personne, une forme de possessivité aussi, parce qu’il ne peut supporter l’idée qu’elle ne soit pas à lui, incessamment sous peu, qu’elle soit contrainte à vivre les voluptés qu’il compte lui imposer sans qu’elle puisse demander son reste, qu’il tient à la faire frémir et frissonner sous ses doigts, et ultimement sous son corps, intimement imbriqué dans le sien. En attendant, elle est de plus en plus réceptive, de plus en plus encline à lui démontrer par l’humidité qui mouille les phalanges de Reed qui s’empresse d’augmenter la cadence avant de s’interrompre brusquement, insérer deux doigts avec une lenteur calculée, lui arrachant un baiser pour camoufler l’inexorable gémissement à venir. Il la sent perdre pied, fluctuant dans l’intensité de sa propre prise sur son érection de plus en plus douloureuse, elle aussi. Il a conscience de la portée de ses mots, alors qu’il en susurre à nouveau pour accompagner l’assaut sur son bas ventre, cadence rapide, cherchant à la mener à bon port : ce putain de septième ciel.

« Tu l’sens, hein, à quel point t’voir comme ça, ça me rend fou? Je sais qu’t’es tout près du plaisir, qu’tu peux l’frôler chaque fois que je me meus, devant toi. Tu sais plus où te mettre, déjà, imagine quand j’pourrai te faire ce que je veux, et que j’te ferai gémir comme tu l’as jamais fais. Pour l’instant, j’t’autorise à refermer les doigts sur la félicité, viens pour moi, Woodstock, profites-en, plus tard, ce devra être mérité, autorisé » qu’il clos en l’embrassant violemment, percutant sa bouche et la violant d’une langue qui avale tous les mots et les cris qui doivent l’être ici et maintenant.
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Message par Cassie Woodstock Mer 30 Mai - 22:39

& i can't let you go
On ne va pas se mentir, ça fait un moment que Cassie n'a pas été dans cette situation. Habituellement, elle aime bien avoir les choses en main, même s'il y a plusieurs exceptions. Le lâcher-prise, ça a du bon. Ça évite d'avoir à réfléchir et/ou à penser. Comme maintenant, parce que même si elle essaie de ne pas faire de bruits – sûrement la seule chose à laquelle elle pense encore –, tout le reste, elle s'en fout. Ancrée dans le moment présent par les doigts de Reed et tout ce qu'il peut lui dire. Parce que même s'il l'emmerde souvent, elle lui fait confiance et donc, elle se dit que là tout de suite, il sera sûrement plus raisonnable qu'elle. De toute façon, il est indéniable que c'est lui qui gère la situation. Elle n'est que celle qui reçoit, pas qui donne, même si sa main dans le caleçon de Reed continue son ménage sans que Cassie n'ait réellement à y penser.

Son corps est en ébullition, prêt à exploser à tout moment. Sous le joug d'un Halesworth qui sait parfaitement ce qu'il fait. Cassie essaie de se contrôler un minimum, heureusement que ce n'est pas la première fois que la discrétion est de mise, sinon, elle serait tout bonnement incapable de se contenir. Au bord, prête à jouir à tout moment, mais pas capable de parler pour s'exprimer vraiment, ne sachant plus trop ce qui sortirait de sa bouche si elle essayait. Quand deux doigts de Reed la pénètrent lentement, Woodstock sait qu'elle ne va plus tenir très longtemps. Prévoyant, il vient chercher ses lèvres, la laissant gémir sans bruits.

Quand il vient à nouveau murmurer contre elle, elle sait déjà que c'est fini. Il n'y a pas moyen de stopper l'orgasme qui va la consumer d'une minute à l'autre. Malgré tout, elle essaie de suivre ce qu'il lui dit et si elle ne se mordait pas la lèvre aussi fort, elle sourirait par rapport à ce qui l'attend quand ils seront arrivés. Cassie n'entend que lui, ne voit que lui aussi, perdue dans ses paroles et dans ses gestes. Il les sauve tous les deux du flagrant délit en venant prendre ses lèvres, les muscles de Cassie se contractant tandis qu'elle tremble, le souffle court, son esprit se laissant aller à l'extase, Reed couvrant le bruit qu'elle pourrait faire.

Ça ne dure que plusieurs secondes, mais il lui en faut plus pour reprendre ses esprits. Choquée ou surprise, elle ne sait pas trop. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle ne s'attendait pas à ça. Putain, si son sourire n'en disait pas aussi long, elle en serait presque à le remercier pour ce moment. « J'ai hâte » Lâche-t-elle simplement, appuyant sa tête contre l'épaule de Reed tant elle n'en peut plus. Sa main, quant à elle, n'a toujours pas cessé son travail. Même si elle sait qu'elle n'arrivera pas à lui rendre la pareille, son esprit encore un peu trop loin, elle a quand même envie de réciprocité comme elle peut.
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