Billie ϟ Ultraviolence.

nom: Haynes prénom: Billie âge: 23 ans lieu de naissance et nationalité: Née dans un trou paumé que personne ne connaît, Billie a pas tardé à faire ses valises et aller voir d'autres contrées. Elle est malgré tout restée dans son pays d'origine, les États-Unis. origines: Américaines et il y a probablement des origines Sud-Américaines qui se sont mixées dans le lot, mais Billie n'a jamais vraiment cherché à en savoir plus. statut social: Plutôt pauvre, elle s'en sort comme elle peut. Elle enchaîne les boulots, quitte à en avoir plusieurs en même temps. Alors certes, elle ne vit pas dans le grand luxe et elle rêve de mieux, de beaucoup mieux même, mais elle sait se contenter de ce qu'elle a pour le moment. emploi: La journée, Billie appelle les gens qui sont en retard pour payer leurs crédits. Ce n'est pas exactement ce qu'elle avait en tête, mais ça paye un minimum et même si elle a l'impression de foutre des vies en l'air, elle n'a pas vraiment le choix. Le soir, elle est barmaid dans une taverne et c'est mieux que l'ancien bar dans lequel elle travaillait, même si elle est encore nouvelle. Parfois, elle fait aussi serveuse dans un restaurant le week-end, mais ils ne l'appellent que quand ils ont besoin d'un extra. orientation sexuelle: Bisexuelle. statut matrimonial: Célibataire, elle enchaîne les relations pourries. Les unes après les autres, comme si elle attirait seulement les types pas fréquentables.


L'ordinateur qu'elle a devant elle rame, trop vieux pour réussir à ouvrir une page internet en moins de 10 secondes, mais Billie reste calme, les doigts croisés parce qu'elle espère qu'il y aura quelque chose. Mais comme hier, avant-hier et les jours qui ont précédé, il n'y a toujours rien. Pas une offre potable, seules celles qui sont franchement douteuses sont encore là. La gamine fronce les sourcils, boit une gorgée de son thé et ferme l'ordinateur portable en ronchonnant. Billie, ce qu'elle veut c'est danser, peu importe l'endroit, tant que c'est pas un foutu strip-club. Sauf que quand des offres se présentent, elles ne restent jamais bien longtemps et quand Billie tente, son manque d'expérience dans le milieu fait que ça ne passe pas vraiment. Elle continue quand même d'essayer, pas prête de lâcher son rêve, même si elle a parfois l'impression que ça ne restera que ça : un rêve. Inatteignable. Impossible. Elle soupire, se reprend et se dit qu'il y a aura peut-être quelque chose demain. Positiver, c'est sa façon à elle de se motiver. En attendant, la gamine se rend compte qu'elle risque d'être en retard à son travail et ça, ça ne l'arrangerait pas, parce que même si elle déteste ce job, elle en a besoin. La réalité, c'est toujours plus difficile que les rêves, malheureusement.

« Excuse-moi. » Lâche Billie, un sourire accroché aux lèvres tandis qu'elle contourne Abe pour accéder à son coin du bar. Leurs regards se croisent et elle détourne la tête une fois qu'elle est passée et un peu plus loin. Sans y réfléchir plus longtemps, Billie se met à travailler, habituée à ce genre de petit job. Barmaid par-ci, serveuse par-là, c'est toujours la même chose. Les mêmes cocktails, les mêmes clients clichés qui peuvent tous rentrer dans une case. Mais la gamine se formalise pas, elle sait que c'est temporaire et finalement, cette taverne, elle l'aime bien. Plus que le bar précédent dans lequel elle a bossé où la clientèle était franchement pas top, encore moins le patron. Tandis que le bar commence à se vider, l'heure de la fermeture se faisant de plus en plus proche, Billie se rend compte qu'elle n'a pas vu le temps passer. L'avantage d'avoir du monde. Une fois dehors, la gamine enfile son manteau vite fait avant de se tourner vers son collègue. « A demain, Abe. » Lui dit-elle, un sourire toujours pendu à ses lèvres. « A demain, Billie. » Lui répond-t-il, lui souriant à son tour. La gamine ne dit rien, mais elle est curieuse à son sujet. Elle trouve ça étrange qu'il bosse là, parce que ça se voit qu'il n'est pas tant habitué à faire ce métier. Y a aussi le fait qu'il enchaîne assez souvent plusieurs verres pendant le service qui l'intrigue. Et elle se demande pourquoi son regard ne pétille pas, mais tout ça, ça ne la regarde pas. Alors Billie se contente de lui dire des formules de politesse, parce que de toute façon, vu son instinct de merde, c'est probablement beaucoup mieux comme ça.